RIOPELLE, Jean-Paul - 1974
TW1079
Ce foulard a été créé en 1974 par Jean-Pal Rioppelle à la demande de Marguerite et Aimé Maeght et imprimé en 200 exemplaires. Pour célébrer le 50ème anniversaire de la Fondation Maeght, ce foulard est exceptionnellement réimprimé à 200 exemplaires. Imprimé dans les Ateliers Brochier Soieries à Lyon dans la plus pure tradition d'impression au cadre sur soie.
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Fiche technique
Coloris | Original |
Composition | 100% Soie |
Tissage | Twill (mat, épais) |
Fabriqué à | Lyon, France |
Genre | Femme |
En savoir plus
L'artiste peintre, sculpteur et graveur québécois Jean-Paul Riopelle naît le 7 octobre 1923 à Montréal. Il décède le 12 mars 2002 à l'Île aux Grues.
Jean-Paul Riopelle se passionne dès l’enfance pour le dessin. Il suit des cours privés et étudie le design à l’école du meuble de Montréal. Riopelle étudie auprès de deux maîtres complètement différents : Henri Bisson, peintre académique, et Paul-Émile Borduas qui se veut à la pointe de l'avant-garde.
Riopelle se joint au groupe des Automatistes et expose à Montréal avec eux, en 1946 et en 1947. En 1948 il signe le manifeste du Refus Global. Les années 50 sont celles de sa consécration à Paris et en Amérique. C'est aussi la période de ses "grandes mosaïques", tableaux peints à la spatule, faits d'éléments multicolores juxtaposés de façon telle qu'ils rappellent un paysage vu des airs.
Avec les années 60, Riopelle diversifie ses moyens d'expression, utilisant aussi bien l'encre sur papier, l'aquarelle, la lithographie, le collage que l'huile. Sa peinture prend aussi plus de risques, comme s'il cherchait à se défaire de ses réussites passées pour explorer de nouvelles aventures. Un voyage dans le Grand Nord lui révèle des paysages noirs et blancs insoupçonnés. Il en résulte la série des Icebergs.
Dans les années 80, Jean-Paul Riopelle abandonne les méthodes traditionnelles de peinture pour leur préférer la bombe aérosol. Il procède souvent par impressions négatives, en projetant la couleur sur un objet qu'il retire ensuite, de manière à n'en conserver la forme qu'en négatif sur la toile.
On retrouve dans l'oeuvre de Riopelle les influences de l'art populaire et des masques amérindiens et inuits. Ses créations prennent forme sous son geste plein de fougue, précis, rapide et emplit de spontanéité. Riopelle s'inspire fortement de l'émotion que lui procure la nature.